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viernes, 26 de julio de 2013

Le livre que je ne pourrai jamais écrire.



J'ai lu ce livre il y a deux ans à peu près. Christiane, ma meilleure amie française me l'a offert à Noël. Il est devenu tout de suite un de mes livres préférés, un livre culte pour moi.

C'est bien d'avoir des amis qui nous offrent des livres car ils nous ouvrent souvent une fenêtre vers d'autres mondes inconnus, surprenants, merveilleux. C'est curieux car, c'est aussi grâce à cette amie que j'ai découvert en 1993 l'univers magique de Isabel Allende, célèbre écrivain chilienne auteure de Cuentos de Eva Luna, un recueil de contes qui m'a fasciné et le premier livre avec lequel je me suis dit: Moi aussi, je veux écrire. Après j'ai lu La casa de los espíritus, que j'ai vu au cinéma la Florida dans la Ronda de Tamarguillo le jour du spectateur dans notre époque universitaire, puis, De amor y de sombra, Eva luna, El plan infinito, Hija de la fortuna, etc, etc... J'ai presque tout lu d'elle. J'ai aussi Afrodita, un livre qu'elle a publié avec les recettes de sa grand-mère et des illustrations assez sympas de faunes et satyres. J'ai aussi pleuré avec le livre autobiographique consacré à sa fille Paula, décédée suite à une bizarre maladie. Je connais moins ses dernières livres car j'ai été un peu déçue quand elle a commencé à faire de la littérature pour jeunes lorsqu'elle est devenue grand-mère. Nonobstant j'ai beaucoup de ses livres dans ma bibliothèque, je les garde comme un trésor et ils attendent endormis une future relecture.

À la faculté de Lettres de Seville, j'avais fait de la littérature hispanoaméricaine et j'avais aimé. Mais, cela a été après la découverte du réalisme magique avec Cuentos de Eva Luna, que j'ai cherché d'autres livres du mème style à dévorer comme ceux de Gabriel García Márquez: Cien años de soledad, El coronel no tiene quien le escriba, El amor en los tiempos del cólera, etc... Et puis d'autres auteurs tels Ángeles Mastreta, Laura Esquivel, Álvaro Cunqueiro, etc...

Grâce au réalisme magique, j'ai trouvé une étiquette à une façon de voir le monde, de percevoir les êtres et d'interpréter ce qui se passe tous les jours. J'ai enfin trouvé un nom pour une philosophie de vie qui me ressemble. La réalité serait trop absurde, trop ennuyeuse, trop sordide, trop insupportable, inbuvable sans ce regard. Porter les lunettes du réalime magique c'est voir de la poésie dans le quotidien, repérer la magie des faits banals, chercher un sens spirituel à tous ce qui nous arrive, voir s'accomplir des miracles sous votre nez. En somme, une béquille pour mieux marcher par l'existence.

Carole Martínez, professeur de français d'origine espagnole, a mis dix ans pour écrire Le coeur cousu, traduit à l'espagnol par Los hilos del corazón, son premier roman paru en 2007 chez Gallimard. Il a eu pas mal de prix parmi lesquels on compte celui des lycéens 2007. Tout un honneur pour un prof de français, je suppose.

Dans son livre elle s'amuse à écrire l'histoire mythologique de sa famille en s'inspirant des légendes que sa mamie, concierge à Paris, lui a léguées depuis son enfance. Les ingrédients? Tout ce que j'aime dans un livre:

               Une héroïne: une courageuse couturière, Frasquita Carrasco.

               Un objet magique: sa corbeille à ouvrage héritée de sa mère.

              Les personnages: le mari de Frasquita qui l'a perdue lors d'un pari dans un combat de coqs; ses six enfants; les gens du village, l'ogre, etc... Fantaisistes, cruels, intuitifs, pathétiques dans le sens de la tragédie grecque.

            Le cadre: l'Andalousie dans l'époque des arrières-grands-mères et la situation politique du XIXè siècle.

            Les sujets: la force des femmes, les relations intergénérationnelles, la famille, l'amour interdit, le destin, la fuite, le voyage vers le Sud, etc...
            Le dénouement: à vous de le lire!
C'est avec une vraie passion et une forte jalousie (presque de la haine) que j'ai lu Le coeur cousu. Oui, avec passion, parce que, en tant que lectrice, j'ai trouvé dans ce roman tout ce qui me plaît, tout ce qui répond à ma soif d'histoires, aussi bien dans le contenu et dans le style. Avec haine, aussi, parce que j'aurais voulu écrire moi-même ce livre et cela n'est plus possible car Carole Martínez l'a fait avant moi!






Leí este libro hace más o menos dos años. Christiane, mi mejor amiga francesa me lo regaló para Navidad. Pronto pasé a ser uno de mis libros preferido, un libro de culto para mí.

Está bien tener amigos que te regalan libros porque te abren a menudo una ventana hacia otros mundos desconocidos, sorprendentes, maravillosos. Es curioso pues, también gracias a esta amiga descubrí en 1993 el universo mágico de Isabel Allende, famosa escritora chilena autora de Cuentos de Eva Luna, una recopilación de cuentos que me fascinaron y el primer libro con el que me dije: Yo también quiero escribir. Después leí La casa de los espíritus que vi en el cine la Florida en la Ronda de Tamarguillo el día del espectador en mi etapa universitaria, luego, De amor y de sombra, Eva Luna, El plan infinito, Hija de la fortuna, etc. etc. Me he leído casi todo de ella. También Afrodita, un libro que publicó con las recetas de su abuela y simpáticas ilustraciones de faunos y sátiros. Lloré también con el relato autobiográfico dedicado a sus hija Paula, fallecida tras una rara enfermedad. Conozco menos sus últimos libros ya que me sentí un poco decepcionada cuando empezó a escribir literatura juvenil cuando se convirtió en abuela. No obstante, tengo muchos de sus libros en mi biblioteca donde los guardo como un tesoro y esperan dormidos una futura relectura.

En la facultad de Filología de Sevilla había estudiado literatura hispanoamericana y me había gustado. Pero fue después de descubrir el realismo mágico con los Cuentos de Eva Luna cuando busqué otros libros del mismo estilo para devorarlos, como los de Gabriel García Márquez: Cien años de soledad, El coronel no tiene quien le escriba, El amor en los tiempos del cólera, etc.. Y luego otros autores como Ángeles Mastreta, Laura Esquivel, Álvaro Cunqueiro, etc...

Gracias al realismo mágico, encontré una etiqueta a una manera de ver el mundo, de percibir a los seres y de interpretar lo que pasa en el día a día. Por fin encontré un nombre para una filosofía de vida que va conmigo. La realidad sería demasiado absurda, demasiado aburrida, demasiado sórdida, demasiado insoportable, incomestible si esta mirada. Llevar puestas las gafas del realismo mágico es ver poesía en lo cotidiano, descubrir la magia en lo banal, buscar un sentido espiritual a lo que nos pasa, ver cómo se producen milagros ante nuestras narices. En definitiva, una muleta para caminar mejor por la existencia.

Carole Martínez, profesora de francés de origen español, tardó diez años en escribir Los hilos del corazón, su primera novela publicada por Gallimard. Tuvo un montón de premios, entre ellos el premio nacional des Lycéens (los alumnos de Bachillerato) 2007. Todo un honor para una profe de francés, supongo.

En su libro se divierte escribiendo la saga mitológica de su familia inspirándose en las leyendas que su abuela, portera de París, le legó desde su infancia. ¿Los ingredientes? Todo lo que me gusta en un libro:

                     Una heroína: una valiente costurera, Frasquita Carrasco.
                     Un objeto mágico: su costurero, heredado de sus antepadas.

                     Los personajes: el marido de Frasquita que la perdió en una apuesta de pelea de gallos, sus seis hijos, la gente del pueblo, el ogro, etc...

                    El contexto: la Andalucía en tiempos de las bisabuelas y la situación política del siglo XIX.

                    Los temas: la fuerza de las mujeres, las relaciones intergeneracionales, la familia, el amor prohibido, el destino, la huida, el viaje hacia el Sur, etc..
                     El desenlace: tenéis que descubrirlo vosotros.

He leído Los hilos del corazón con verdadera pasión y una gran envidia (casi odio). Sí, con pasión, porque, como lectora, he encontrado en este libro todo lo que calma mi sed de historias, tanto en el contenido como en el estilo. Con odio también, porque me habría gustado escribir este libro a mí y ya no es posible puesto que ¡Carole Martínez se me ha adelantado!